The wind cries Jimi

RÉMI CHARMASSON QUINTET

  • Rémi CHARMASSON, guitare
  • Laure DONNAT, voix
  • Perrine MANSUY, piano, claviers
  • Bernard SANTACRUZ, basse
  • Bruno BERTRAND, batterie

SORTIE CD MARS 2012

ENREGISTRÉ ET MIXÉ par Bruno Levée au Studio Vega, Carpentras, en avril 2012.

MASTERISÉ par Pierre Vandewaeter au Studio Lakanal, Montpellier, en décembre 2012.

PRODUIT par AJMiSeries.

DESIGN GRAPHIQUE Gianfranco Pontillo.

DISTRIBUTION Absilone / Socadisc

Comme pour le disque Solo pour trois de Guillaume Séguron, ce nouveau disque à paraître sur AJMiSeries est le fruit dʼune collaboration née entre le label et l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence. Il existe en effet la vraie envie de proposer «d’y apporter un soin particulier, que l’objet soit attirant et intéressant en lui-même» comme le précise Pierre Villeret. Contexte difficile pour le disque, peut-être. Cela étant, les disques se vendent toujours autant lors des concerts, puisque c’est aujourd’hui la scène qui porte le disque. Le lien avec L’École Supérieure d’Art s’est fait assez naturellement : Jacques Hemery qui y dirige l’atelier de sérigraphie, a déjà réalisé des pochettes de disques. L’implication des étudiants a été très enrichissante : leurs regards neufs et extérieurs au domaine de la musique ont apporté une vraie sensibilité.

Mlle Banks est lʼune des élèves qui a participé au projet : «Jacques Hemery m’a convaincu d’y participer en m’amenant voir un concert à Avignon et en me faisant rencontrer l’équipe. Ils étaient super enthousiastes (j’espère qu’ils le sont encore) ça m’a motivé.» Idem pour un autre étudiant, Emmanuel Morvan qui a «tout de suite accroché avec cette idée de mettre en lien la musique avec le graphisme, l’illustration, l’édition. Fanatique de musiques expérimentales et avant-gardistes, j’ai été interpellé par l’album Witches de Guillaume Séguron. En tant que collectionneur de vinyls et partisan de ce support, je considère pleinement l’importance d’avoir entre ses mains un objet musical, représentatif d’un réel travail collaboratif.» La réalisation de l’objet a été un vrai exercice de style, «un petit espace de création, plein de contraintes mais la sérigraphie permet toujours de passer au-dessus des contraintes». L’utilisation de la sérigraphie, avec un travail de photographie et de recherche typographique sont venues naturellement, dans cette volonté de créer une série limitée d’objets uniques et artisanaux. «Nous avons sérigraphié avec des encres à l’eau. Il va y avoir plusieurs passages donc plusieurs épaisseurs. On va alterner entre encres mates et encres brillantes et jouer avec les couleurs, par exemple notre support est du carton, on va sérigraphier de l’argenté dessus ce qui donne un effet bleuté brillant».